L’initiative n’a rien d’une coquetterie ou d’une envie d’égalité.
Elle concerne avant tout les CHANCES DE SURVIE DES FEMMES en cas de malaise cardiaque 💔
D’après une étude menée par l’Université de Pennsylvanie, les femmes victimes d’un arrêt cardiaque auraient 27 % moins de chance de bénéficier d’une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) par une personne formée car elle serait “réticente à l’idée de toucher les seins d’une femme qu’elle ne connait pas”, expliquent les chercheurs.
En cause ❓
Une idée reçue et fausse selon laquelle les femmes seraient moins victimes d’arrêt cardiaque que les hommes, mais également une appréhension différente du corps de la victime.
“La pudeur, le tabou que peuvent représenter la poitrine d’une femme pour les personnes en présence lors d’un geste de premier secours, peut en effet changer le pronostic vital de la victime, si les gestes ne débutent pas rapidement” (Dr Gérald Kierzek)
Or, la norme “masculine” oublie deux détails qui peuvent intervenir dans un massage cardiaque efficace : la présence d’une poitrine plus ou moins volumineuse et d’un soutien-gorge. Il n’est pas question de “genrer” mais il est temps d’adapter les formations de réanimations.
✅ L’objectif est triple :
➡ Dépasser la gêne
➡ S’entraîner à dégrafer un soutien-gorge qui s’avère à la fois encombrant mais aussi DANGEUREUX en cas d’utilisation d’un DAE ⚠
➡ Adapter ses gestes qui, s’ils agissent toujours au milieu de la poitrine, peuvent être différents selon le volume de celle-ci.
Hésiter n’est pas une option.
Le pire est de ne rien faire, alors OSEZ !
